top of page

Cette semaine j’ai vu… : Chernobyl réalisé par Johan Renck

  • Photo du rédacteur: Camille Blond
    Camille Blond
  • 23 juin 2019
  • 3 min de lecture

Hello ! Donc aujourd’hui on change de section et on va dans la section cinéma ! Etrangement je ne vais pas vous parler d’un film mais d’une série. Oui je sais certains penseront que les séries ne rentrent pas dans la catégorie « cinéma » mais pour ma part si. On va donc se poser et parler tranquillement de la mini-série Chernobyl.

Affiche officielle pour la série


Petite piqure de rappel : Tchernobyl est une centrale nucléaire se trouvant en Ukraine dont le réacteur n°4 explosera en avril 1986 causant une des plus grandes catastrophes environnementales jamais produites.



Du coup une idée a germé dans la tête de Craig Mazin qui décide de raconter (et dévoiler) l’histoire de cette catastrophe et de leurs protagonistes. Chernobyl est une mini-série de 5 épisodes de 1 heure en moyenne et est (très) addictive.



L’histoire de Chernobyl s’inscrit au moment d’une URSS faiblissante dirigée par Gorbatchev (dernier dirigeant car elle est dissoute en 1991) et où l’Union soviétique n’aime pas être humiliée par des scandales du type de Tchernobyl. Si bien que les dirigeants politiques et l’administration de la centrale refuse de croire à une explosion du réacteur car c’est impossible que

Vasily Ignatenko un des pompiers qui s'est retrouvé au plus près du réacteur en feu

cela se produise sur le sol russe. Cette phase de déni coutera un lourd tribut humain : on estime entre 4 000 et 93 000 morts. Dans l’épisode pilote nous assistons à l’intervention des pompiers qui essayent d’éteindre le feu qui ne savent malheureusement pas qu’ils sont en train d’être gravement irradiés et qui mourront quelques semaines plus tard. Plus tard Gorbatchev écrira dans ses mémoires que c’est très certainement la catastrophe de Tchernobyl qui a amorcé la chute de l’URSS.



Le réalisateur, Johan Renck, installe une ambiance particulière dans cette mini-série. D’abord parlons des couleurs, elles sont froides, austères pour mieux plonger le spectateur dans une ambiance mortuaire et ceux tout le long des 5 épisodes. De plus j’ai remarqué que durant chaque épisode il y avait une espèce de fond sonore qui, personnellement, me faisait flipper et m’angoissait. Après chaque épisode j’avais une étrange sensation un peu comme du stress, car oui, Chernobyl n’est pas de la fiction mais la réalité et pourrait encore se reproduire aujourd’hui.


En gros c’est pas une série à regarder quand vous êtes déprimés ou juste pas trop bien quoi…



Ainsi Chernobyl s’inscrit comme série historique empruntant la carte du réalisme et c’est réussi !! Au fil des épisodes on nous montre que l’équipe gérant la catastrophe manquait cruellement de moyens, que le gouvernement voulait à tout pris minimiser l’affaire et que plus on avançait plus la situation se dégradait. La série est rendue terrifiante par ce réalisme. De plus la ressemblance des acteurs avec les vrais personnes est vraiment troublante.

Stellan Skarsgard ; Emily Watson ; Jared Harris

Je connaissais déjà l’histoire de Tchernobyl dans ses grandes lignes mais cette mini-série m’a appris énormément de choses. J’ai été bouleversée par l’histoire de chacune des personnes présentes ou confrontées de près ou de loin à la catastrophe. Puis de me dire que tout cela est réel ne fait qu’amplifier l’horreur de ce drame humain et environnemental ; surtout que cela peut se reproduire encore aujourd’hui et c’est terrifiant.


Chernobyl est donc une série historique où l’on apprend, où l'on prend conscience de certaines choses mais surtout qui vous prend aux tripes.



À la mémoire de tous ceux qui sont morts et ont souffert.


Volontaires déblayant le reste du toit du réacteur n°4


Comentarios


© Livresse by Camille Blond. Proudly created with Wix.com

bottom of page